Les Amants de Fourvière
Ce poème avait été imaginé et commencé à quatre mains et puis je suis restée seule avec ma plume pour le terminer. Je tenais à le signaler parce-qu'il faut rendre à César ce qui appartient à César, en l'occurrence mon ami Cyrille.
Dans les jardins poétiques
Au pied de la basilique
Mes doigts ont frôlé les tiens
En un geste peu chrétien
De mots doux en chapelet
En regards énamourés
Nos pas nous ont entraînés
Dans les allées du rosaire
Où des coins si bien cachés
Nous invitaient à pécher
A la troisième prière
Le démon nous attendait
Nous nous sommes enlacés
A l'ombre des marronniers
A notre huitième Ave
Dans un nid empli de roses
Nous invitant à la pause
Nous avons osé goûter
A l'amour ébouriffé
A la dernière prière
Les roses s'étaient fanées
Notre amour était poussière
Nous nous sommes séparés
Dans les jardins romantiques
Au pied de la basilique
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